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Sport Publié le 23 janvier 2022 | AIP

L’OIA-Riz vise la souveraineté de la Côte d’Ivoire en matière de riz

© AIP
L’OIA-Riz vise la souveraineté de la Côte d’Ivoire en matière de riz

Yamoussoukro – Le nouveau président de l'interprofessionnel riz, élu à Yamoussoukro vendredi 21 janvier 2022, Diabaté Mory a affirmé le même jour l’ambition de son organisation de faire de la Côte d’Ivoire un pays souverain « qui va non seulement se suffire dans la production du riz mais qui va faire de l’exportation ».


« Nous avons un programme sur dix ans et vous verrez que beaucoup de choses vont changer parce qu’il y a une très forte implication du Président de la République et son gouvernement », a affirmé Diabaté Mory, après son élection précédée du renouvellement des collèges des producteurs, transformateurs et distributeurs.


Investir suffisamment dans les emménagements des superficies cultivables tout comme la maitrise de l’eau sont les principales préoccupations des autorités ivoiriennes qui apportent un appui constant à la filière, a noté le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, N’guétia Réné.


Selon le directeur général de l’agence pour le développement de la filière riz (Aderiz), Yacouba Dembélé, cette denrée produite, commercialisée et consommée en Côte d’Ivoire ne faisait pas encore l’objet de « l’attention qu’elle devrait mériter ».


C’est pourquoi depuis 2012 la volonté politique a permis de mettre en place certains fondamentaux comme la mise à la disposition des producteurs des engrais, des semences et des herbicides.


« Avec l’OIA-Riz, les acteurs eux-mêmes vont prendre la relève de l’Etat dans l’organisation, dans la structuration de la filière », a-t-il souligné.


La consommation locale de riz en Côte d’Ivoire tourne autour de 1,9 t pour une production estimée à 1,3t.


Pour l’année 2022 l’Etat envisage d’injecter 15 milliards dans la filière afin entre autres de mettre des intrants, diminuer la charge des engrais et herbicides et faire quelques emménagements notamment des réhabilitations.


Ce sont ainsi 22.000 hectares qui devraient être réhabilitées pour permettre aux paysans de travailler dans de meilleures conditions.


« Ces fonds vont nous permettre aussi de mettre en place des équipements de mécanisation appropriés. Nous avons mis en place un système qui nous permet de créer des PME agricoles pour faire la prestation de service », a ajouté le directeur de l’Aderiz.



gso/tm

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