Améliorer les plans de gestion des inondations et de sécheresse, c’est l’objectif d’un atelier régional organisé le 21 décembre 2021 à l’hôtel Pergola (Marcory). Il s’inscrivait dans le cadre du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse, et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta. » Il avait pour entre autres buts d’aider les six pays du Bassin de la Volta (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et Togo) à mettre à cet effet, en œuvre des mesures coordonnées et communes. Cet atelier, selon le Professeur Goula Bi Tié Albert de la Direction générale des ressources en eau, point focal de l’autorité de la Volta en Côte d’Ivoire (ABV), entre dans le cadre d’un projet visant à réduire la vulnérabilité, à augmenter la capacité des populations qui sont dans ce bassin en période de sécheresse et d’inondation. « Il est important d’améliorer la connaissance que nous avons de ces risques et de ces problématiques », a ajouté le secrétaire exécutif du partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’ouest, Armand Houanye. Le directeur exécutif adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta, Dibi Milogo a rappelé l’importance de l’atelier qui vise à résoudre les problématiques liées au changement climatique avec leurs corollaires que sont les sécheresses et les inondations. « Nous sommes là pour la gestion intégrée des ressources en eau. Une activité comme celle-là ne peut pas se faire sans nous », a ajouté Dr Koffi Ehui Bruno, président du Partenariat national de Côte d’Ivoire (PNCI). Financé par le Fonds d’adaptation au changement climatique avec un budget de 7,92 millions de dollars américains, ce projet est exécuté par l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), le Partenariat régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
DJE KM