x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 3 janvier 2022 | CICG-Côte d’Ivoire

Civisme: 70 élèves fauteurs de troubles pour congés anticipés internés pendant deux semaines dans le Centre de Service Civique de Bimbresso autorisés à regagner leurs familles

© CICG-Côte d’Ivoire
Civisme: 70 élèves fauteurs de troubles pour congés anticipés internés pendant deux semaines dans le Centre de Service Civique de Bimbresso autorisés à regagner leurs familles

Abidjan, Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, a présidé, le dimanche 02 janvier 2022, au Centre de Service Civique de Bimbresso (Songon), la sortie de 70 élèves fauteurs de troubles pour congés anticipés, après avoir passé deux semaines dans ce centre où ils ont bénéficié de formations civiques et citoyennes.


Ces enfants ont été également instruits au secourisme et ont bénéficié d’une prise en charge psychologique et médicale.


Au moment où ces enfants regagnent leurs familles, Mamadou Touré a rassuré de la mise en place d’un dispositif de leur suivi et promis de maintenir le contact avec les parents, les chefs d’établissements de ces élèves.


Le ministre a engagé les 70 élèves qui retrouveront le chemin des classes dès le lundi 03 janvier 2022, à sensibiliser leurs camarades sur les actes de violences à l’école. « S’ils commettent des actes de violences, ils peuvent se retrouver en prison ou au centre de service civique », a-t-il prévenu.


Ce séjour, a-t-il signifié, a permis d’identifier quelques causes de ce phénomène de congés anticipés. Selon le ministre, ces causes sont liées au manque d’encadrement des parents, aux conditions de vie difficile, à la malnutrition, à la manipulation des encadreurs, à la programmation des devoirs au dernier jour prévu pour aller en congé, etc.


Mamadou Touré a salué l’enquête initiée par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), dont les résultats ont révélé qu’en aucun moment ces élèves n’ont été soumis à des actes de torture et de maltraitance. « Ici, nous mettons un point d’honneur au respect des droits de l’homme », a-t-il assuré tout en expliquant que ce séjour visait à leur inculquer des valeurs civiques et citoyennes pour faire d’eux des citoyens responsables, engagés et accomplis sur les plans moral et civique dans l’optique de contribuer au développement social et économique de leur pays.


Cette mission de redressement moral a été confiée à l’Office du service civique national, afin d’aider ces élèves à s’approprier les valeurs civiques et citoyennes dans le but de les rendre socialement responsables.


L'initiative d'interner ces élèves émane du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique en collaboration avec le ministère de l’Education nationale et de l'Alphabétisation.

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ