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Sport Publié le 24 octobre 2021 | Le Banco.net

Côte d’Ivoire. Automobiles. Les vendeurs de “France-au revoir” sont “sur cale” (Enquête express)

© Le Banco.net
Côte d’Ivoire. Automobiles. Les vendeurs de “France-au revoir” sont “sur cale” (Enquête express)

L’interdiction d’importer des véhicules de plus de cinq ans sur le sol ivoirien a fait baisser considérablement le chiffre d’affaires des importateurs de véhicules d’occasion appelés « France au-revoir ». Dans le Grand Centre, plus précisément à Bouaké, le constat, sur plusieurs lieux de vente visités récemment, est triste.


Sur les parkings des revendeurs, l’on ne trouve désormais que de vieux tacots de plus de 20 ans. Des françaises aux japonaises, en passant par les américaines et allemandes, toutes les marques y sont. Sur l’un de ces parkings de vente de « France au revoir » bien connu des Bouakéens, assis dans un petit coin qu’il a aménagé pour en faire un bureau, notre hôte du jour, la quarantaine révolue, nous reçoit et donne quelques explications sur les difficultés que lui et ses collègues rencontrent à ce jour.



« C’est la galère »



Depuis la loi prise pour mettre fin à l’importation des véhicules de plus de 5 ans, « c’est la galère dans notre milieu ». Il rouspète et grogne contre cette loi. « On ne peut même plus vendre plus de deux véhicules dans le mois. Même si on réussit à le faire, c’est juste pour quelques broutilles. Cette loi nous a complètement anéantis. Voyez-vous, je n’ai aucune bonne voiture sur mon parking, à part des véhicules de plus de 20 ans », a tempêté notre interlocuteur qui n’a pas voulu dévoiler son identité.


Selon lui, avant cette loi, il était en contact avec l’un de ses frères qui réside en Europe et qui lui faisait parvenir, par le port d’Abidjan, au moins dix véhicules tous les trimestres. Et ces véhicules « France au-revoir » dont l’âge variait entre 10 et 15 ans, se vendaient comme des petits pains et il s’en sortait bien.


Aujourd’hui, la donne a changé. « Un véhicule de 5 ans est une nouvelle voiture, on ne peut pas se permettre d’enprendre une pour faire des affaires. Nous sommes obligés de passer par d’autres moyens », explique-t-il.

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