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Sport Publié le 11 octobre 2021 | Le Nouveau Réveil

La rentrée universitaire 2021-2022 en danger : Ce qu’exigent les enseignants du supérieur privé

© Le Nouveau Réveil
La rentrée universitaire 2021-2022 en danger : Ce qu’exigent les enseignants du supérieur privé

La rentrée académique universitaire 2021-2022 annoncée pour le 18 octobre par le ministre de l’Enseignement supérieur, le professeur Adama Diawara, semble déjà connaître un blocage. Si au niveau de la tutelle tout semble prêt pour aborder cette nouvelle aventure académique, il n’en est pas le cas avec les enseignants du Supérieur privé qui sont montés au créneau pour poser un certain nombre de conditions avec le démarrage effectif de cette rentrée universitaire. Dans une note dont une copie nous est parvenue, ces enseignants n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour exiger le paiement des émoluments liés aux BTS 2019 et 2020 estimés à plus de 2 Milliards. 


Face au double jeu de la tutelle sur la question, le collectif de ces enseignants qui réunit en son sein le Syndicat pour la dignité de l'enseignement du supérieur privé (SYDESP), la Coordination nationale des enseignants du supérieur privé (CNESUP), le Conseil national des enseignants du supérieur privé (CONESUP), le Syndicat des enseignants du supérieur privé (SYNESUP), et SOLIDARITÉ projette de prendre d’assaut la Cité administrative du Plateau le 18 octobre prochain pour un sit-in afin de faire entendre leur voix. « Nous avons accompagné et soutenu l’actuel ministre dans beaucoup de domaines même quand ça coinçait. 


Nous avons essayé de comprendre avec lui les problèmes et de les gérer mais nous sommes à bout de souffle parce que nos camarades syndiqués nous talonnent. Depuis le mois de septembre, les parents d'élèves inscrivent leurs enfants mais les enseignants du Supérieur privé eux ne sont toujours pas payés et ont leurs enfants en attente d'aller à l'école. Il faut que les choses changent maintenant ou jamais. » a dénoncé le porte-parole du collectif, Jean Okey et d’ajouter « C’est pourquoi nous appelons le lundi 18 Octobre 2021, tous les enseignants du privé comme du public qui sont concernés par les arriérés des prestations de BTS 2019 et 2020 à un sit-in devant la Tour C d’Abidjan - Plateau pour réclamer notre dû qui n'a que trop duré. » 


Si la question des arriérés des prestations liées au BTS pour laquelle le ministre Diawara aura donné toutes les assurances quant au règlement et qui peinent tout de même à se traduire en actes jusqu'ici a été pointé du doigt en prime. Il n'en demeure pas moins que les enseignants des grandes écoles ivoiriennes restent confrontés à des problèmes de paiement salarial avec leurs employeurs. Ils ont à cet effet proposé au ministère de l'Enseignement supérieur de tout mettre en œuvre pour que le paiement salarial des enseignants du supérieur privé se fasse désormais via le Trésor public. 


Le collectif s’est par ailleurs offusqué des résultats des affectations des nouveaux bacheliers dans les grandes écoles. « Les affectations ont été un échec total et nous souhaitons qu'on puisse les reprendre » a fait savoir Jean Okey non sans demander au ministère les critères qui ont favorisé les affectations de cette année, encore objet de critiques tant par les parents d'étudiants que par le corpus enseignant. 


Le collectif qui revendique plus de 5 000 membres a enfin rappelé que les arriérés de prestations de BTS, notamment les omissions de BTS 2019 estimés à près de 400 Millions, des soutenances de BTS 2019 (Décembre) et 2020 (Avril et Décembre) estimés à 1 milliard 200 millions ainsi que les omissions de BTS 2020 estimées à 60 millions. Le tout estimé à plus de 2 milliards.


VENANCE SERY

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