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Sport Publié le 10 septembre 2021 | AIP

George Weah demande à ses collègues de la CEDEAO de prendre au sérieux la question du respect des limites constitutionnelles des mandats

© AIP
George Weah demande à ses collègues de la CEDEAO de prendre au sérieux la question du respect des limites constitutionnelles des mandats

Le président libérien, Dr George Manneh Weah, s'adressant à ses collègues dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), leur a demandé de prendre au sérieux la question du respect des limites constitutionnelles des mandats afin d'éviter des bouleversements politiques et sécuritaires dans le sous-région, rapporte l'Agence de presse libérienne (Lina).


Il s'exprimait, mercredi 08 septembre 2021, à l'occasion du sommet extraordinaire de ladite institution sur la situation de la Guinée après l'arrestation du Président Alpha Condé par les putschistes.


Selon le président George Weah, si la manipulation des termes constitutionnels était sévèrement découragée par la CEDEAO, la région serait épargnée des coups d'État militaires.

"Alors que nous condamnons ces coups d'État militaires, nous devons également rassembler le courage d'examiner ce qui déclenche ces prises de contrôle inconstitutionnelles. Se pourrait-il que nous n'honorions pas nos engagements politiques de respecter les limites de mandat de nos diverses constitutions", a-t-il déclaré.

S'adressant au sommet extraordinaire de l'Autorité des chefs d'État et de gouvernement qui s'est tenu virtuellement mercredi pour discuter de la situation dans les pays voisins, la Guinée et le Mali, le président Weah a rappelé à ses collègues la tolérance zéro du Liberia à l'égard des coups d'État militaires, racontant comment le Liberia est toujours sous le choc d'une telle inconstitutionnalité l'ascendant au pouvoir.

Le président Weah a déclaré que le Liberia, en tant que membre notable des Nations Unies, de l'Union africaine et de la CEDEAO, aligne sa position sur la Guinée et le Mali sur la position de ces organismes multilatéraux qui soutiennent le Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance.

Il a toutefois appelé à une stratégie de médiation plus coordonnée et globale pour la Guinée, affirmant que l'inclusion de toutes les principales parties prenantes est primordiale afin de ne pas répéter les faux pas du Mali.

Le président Weah a ensuite offert la volonté du Liberia de faire partie de l'équipe de médiation de la CEDEAO pour la Guinée, affirmant que le Liberia est bien placé pour être inclus compte tenu des relations socioculturelles et de la proximité géographique que les deux pays partagent.

Entre-temps, la CEDEAO a réitéré sans équivoque sa condamnation du coup d'État et enverra immédiatement une équipe de médiation de haut niveau à Conakry pour examiner les situations politique, sociale et humanitaire.

La CEDEAO a également appelé à la libération immédiate et inconditionnelle du président Alpha Condé et de tous les autres détenus en relation avec la prise de contrôle militaire.

Le bloc régional a averti les putschistes du CNRD qu'ils seraient tenus individuellement et collectivement responsables de la sécurité et du bien-être du président Condé et d'autres personnes également détenues.

La Guinée a été immédiatement suspendue de l'organisme régional et de toutes ses filiales, en attendant le rétablissement d'un régime démocratique dans cette nation ouest-africaine.

(AIP)


sdaf/fmo

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