Le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, a procédé, jeudi 29 juillet 2021, à l'ouverture d'un atelier national consultatif sur l’état des lieux de l’emploi-formation.
Ces travaux initiés par le Centre international de formation de l’Organisation internationale du travail (CIF OIT), s’inscrit dans le cadre du processus de co-construction de la Jobs Facility. Il vise à organiser et animer un dialogue social dans l’optique de faire un état des lieux et une analyse des programmes, politiques et projets en place.
Le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Mamadou Touré, a indiqué que cet atelier marque le début de la mise œuvre du projet d’accompagnement et renforcement des capacités des pays pour améliorer la définition, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de la politique emploi- formation des jeunes (ARPEJ).
L’objectif de l’ARPEJ est de répondre « aux défis de l’efficacité des programmes formation-emploi qui restent limités par ces faiblesses de données factuelles et actuelles servant à orienter et ajuster les politiques programmes».
selon lui, le président de la République, Alassane Ouattara, a inscrit la question de la formation, de l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes parmi les priorités du gouvernement, avec pour objectif stratégique d’aider à l’insertion socio-économique de deux à trois millions de jeunes à l’horizon 2025.
La spécialiste principale pour les activités des travailleurs au Bureau international du travail (BIT), Kattia Paredes Moreno, représentant le directeur pays BIT, a indiqué, pour sa part, que l’ARPEJ, conçu en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), donnera l’opportunité aux jeunes de se former et de s’insérer dans le monde su travail.
Kattia Paredes Moreno souligne que selon le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) de 2020, sur 429 millions de jeunes travailleurs dans le monde, environ 55 millions soit 13% sont dans une situation d’extrême pauvreté.
Concernant la Côte d’Ivoire, la spécialiste estime que des défis majeurs sont à relever dans le cadre de la création d’emploi décents pour les jeunes surtout que les emplois disponibles sont souvent précaires, informels et que la majorité de la population est jeune, ce qui entraine « des besoins énormes » dans le milieu du travail.
Le projet ARPEJ se décline en la co-construction avec les pays bénéficiaires d’une facilité technique, le financement de la collecte, la gestion et l'analyse de données d'enquêtes et le financement de la collecte, la gestion et l'analyse de données d'enquêtes numériques sur le sujet stratégique et pourtant mal mesuré des aspirations et attentes des jeunes.
Ce projet se tiendra sur 15 mois en Côte d’Ivoire, au Burkina-Faso, au Congo, au Maroc et au Sénégal.
(AIP)
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