Bouaké, Réagissant jeudi 22 juillet 2021 aux accusations de mauvaise gestion portées à son encontre, la directrice du centre régional des œuvres universitaires de Bouaké (CROU-B) a appelé les dirigeants de la section locale du syndicat national des agents de l’enseignement supérieur (SYNAGES) au dialogue et à la négociation pour trouver des solutions consensuelles à leurs doléances.
« En tant que premier responsable du CROU-B, nous restons toujours ouverts à la négociation et au dialogue parce que nous estimons que lorsqu’on a des griefs vis-à-vis de sa hiérarchie, c’est la négociation et le dialogue qui doivent primer. Les dirigeants du SYNAGES gagneraient donc à se rapprocher de la direction du CROU-B pour un dialogue franc et sincère », a-t-elle indiqué, dénonçant les attaques et les menaces contre sa personne sur les réseaux sociaux et dans la presse.
Mme Brou a saisi l’occasion de cette rencontre avec la presse pour apporter des éclairages sur la question des heures supplémentaires qui fait l’objet de lever de bouclier de la part des responsables syndicaux du CROU-B.
« Le paiement des heures supplémentaires tient compte de certains paramètres, notamment, les grades, l’ancienneté, l’emploi et la responsabilité. Un agent qui est dans la catégorie A3 et qui est chef de service et un autre qui est également A3, mais qui n’occupe pas un poste de responsabilité, n’ont pas le même montant. Or les syndicalistes eux ont simplement pris le montant brut des heures supplémentaires et ils l’ont divisé par le nombre des agents et ils veulent qu’on applique cela », a-t-elle expliqué.
Elle s’est également prononcée sur le licenciement de l’agent Irié Bi Gonedré fait qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. « M. Gonedré a été recruté avec une société de location de main d’œuvre pour gérer les restaurants et les cafèts de l’Université. Ce dernier s’est rendu malheureusement coupable de vol de matériels de cuisine. Je me suis donc vu dans l’obligation de me séparer de lui parce que la confiance était rompue », a précisé la première responsable du CROU-B.
A ses dires ces raisons n’étaient pas suffisantes pour s’attaquer à sa personne sur les réseaux sociaux et dans la presse. Elle a cependant mis cette situation sur le compte de l’immaturité syndicale des dirigeants du SYNAGES se proposant même de les accompagner s’ils le souhaitent pour bénéficier de formation.
La directrice du CROU-B a aussi exhorté la presse à ne pas envenimer les choses, mais plutôt à agir de sorte que la paix règne au sein de cette structure dont la mission est d’améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants de Bouaké.
Le SYNAGES reproche à cette dernière, entre autres, sa gestion cavalière des heures supplémentaires, le non reversement des prélèvements CNPS des agents contractuels, la violation du principe de promotion selon les grades et catégories de la fonction publique, les intimidations et menaces systématiques de mutation des fonctionnaires ou de licenciement des agents contractuels.
(AIP)
rkk
Sport Publié le 23 juillet 2021 | AIP
La directrice du CROU de Bouaké appelle les dirigeants du SYNAGES au dialogue pour trouver des solutions à leurs doléances
© AIPLa directrice du CROU de Bouaké appelle les dirigeants du SYNAGES au dialogue pour trouver des solutions à leurs doléances