Projet emploi jeunes et développement des compétences (PEJEDEC) : 110% de taux de réalisation avec un taux global de 72% d’insertion des jeunes

« Les résultats probants qui nous ont été présentés à savoir un taux de réalisation de 110% par rapport aux objectifs fixés avec un taux global de 72% d’insertion des jeunes, sont le fruit d’une implication participative et inclusive de l’ensemble des acteurs dans la mise en œuvre de ce projet » a salué ce lundi 21 décembre 2020, le Ministre de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Touré Mamadou, à l’occasion de l’atelier Bilan du Projet Emploi Jeunes Développement des Compétences (PEJEDEC). L’objectif général de cet atelier était de faire la revue des activités du projet sur la période de 2012 à 2020, de communiquer sur les résultats et les acquis, et de poser les bases de la phase 3 du projet. « La concertation et le dialogue doivent en être la clé principale au regard des nombreuses opportunités et initiatives actuelles et à avenir telles que la phase 3 du PEJEDEC en préparation, le C2D 3, sans oublier le Projet financé par la BAD pour n’en citer que ceux-là » a annoncé le Ministre Touré Mamadou. A l’en croire, le cap de 2 millions d’emplois fixé par le Président de la République pour les cinq prochaines années repose essentiellement sur l’insertion durable et décente des jeunes qui continuent de représenter la forte proportion de notre population. En outre, il a salué les parents, le courage et la persévérance de ces jeunes qui ont choisi de braver l’esprit de faciliter en s’engageant dans les programmes proposés par le Gouvernement et le bel exemple de collaboration et la garantie de solidarité des partenaires techniques et financiers dans les questions liées à l’autonomisation des jeunes. Ouvrant officiellement l’atelier au nom du parrain, le Premier ministre Hamed Bakayoko, le Ministre de l’économie et des finances Adama Coulibaly s’est dit satisfait des résultats probants enregistrés par le projet qui s’inscrit en droite ligne des objectifs du gouvernement en matière d’emploi des jeunes et de l’impact qu’a eu ce projet qui est certainement consécutif à la détermination de toutes les parties prenantes. « Dans les budgets dont celui de 2021, l’Etat a prévu les moyens financiers nécessaires pour accompagner l’insertion des jeunes avec le soutien des partenaires au développement(…). L’objectif à atteindre pour les cinq prochaines années est de permettre à deux millions de jeunes de bénéficier d’un emploi décent en leur procurant des opportunités et des formations qui leur offriront des perspectives. », a-t-il indiqué, saluant la perspective d’une phase 3 aussi bien du projet PEJEDEC que du C2D-Emploi des jeunes prévu à partir de l’année 2021. Quant au Ministre de la santé, Aka Aouélé parlant au nom de l’Association des Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI) dont il est le président et l’Union des villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), il a salué la mise en oeuvre de ce projet qui a permis, entre autres, une amélioration de l’accès des jeunes vivant sur leurs territoires à l’emploi, un apprentissage en milieu rural et la création de micro et petites entreprises qui ont conduit à contribuer de façon efficace à améliorer les conditions de vie de leur jeunesse et poser les bases de la pérennisation de l’approche décentralisée testée dans le cadre de la phase additionnelle de ce projet. Le Projet Emploi Jeune et Développement des Compétences (PEJEDEC) est piloté par le Bureau de Coordination des Programmes Emploi (BCP-EMPLOI), créé en 2012, sous le nom d’Unité de Coordination du Projet Emploi Jeune et Développement des Compétences (PEJEDEC). Il assure la gestion fiduciaires de trois projets notamment : le Projet Emploi Jeune et Développement des Compétences (PEJEDEC) financé par la Banque Mondiale, le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D-EMPLOI) financé par l’Agence Française de Développement et le Projet de Réinsertion Socio-Économique des populations vulnérables de l’Ouest de la Côte d’Ivoire (PRISE) financé par le gouvernement japonais à travers la Banque Mondiale. PR