Afrobasket 2013 Konaté Stéphane, attaquant des Eléphants : « Face au Burkina Faso, nous nous concentrerons plus »

La Côte d’Ivoire a bouclé, samedi dernier, ses trois matches de poule en réalisant un sans faute. L’Egypte, sa dernière victime, est tombée sur le score de 69-62. Contrairement à ce que nous avions écrit, aucune équipe n’est encore définitivement éliminée. C’est ainsi que la Côte d’Ivoire croise le Burkina Faso, 4ème de la poule B, ce lundi à 17h30 en 8èmes de finale. Notre Voie a rencontré l’attaquant ivoirien Stéphane Konaté avant cette opposition. Notre Voie : Vous tombez dans l’euphorie et l’Egypte vous crée des difficultés en fin de rencontre… Stéphane Konaté : Je ne pense pas que nous sommes tombés dans l’euphorie. C’est un manque de concentration. On s’est mis à dos les Egyptiens. Au début, ils avaient peur. Et puis après, ils ont pris confiance. Ils nous ont menés la vie dure. Nous allons nous atteler à bien rentrer dans les matches à venir. Notre entraîneur nous a déjà tirés les oreilles sur la question. N.V : Vous jouez les 8èmes de finale contre le Burkina Faso. A quelle équipe ivoirienne doit-on s’attendre ? S.K : Vous devriez vous attendre à une équipe ivoirienne déterminée. Face au Burkina Faso, nous nous concentrerons plus pour mieux entamer ce match. Nous sommes tous conscients que c’est un seul match. En cas de défaite, c’est l’élimination directe. L’équipe est consciente de cela. Il est donc hors de question de faiblir. N.V : On a constaté beaucoup de ratés de la part des Eléphants au niveau des lancers francs pendant les trois matches. Quel est le problème ? S.K : C’est un constat général. Les statistiques le démontrent bien. Toutes les équipes ont des problèmes à ce niveau. C’est sûrement un manque de concentration qui explique cela. Nous allons travailler à améliorer nos lancers francs. N.V : Lorsque vous regardez le comportement des autres équipes dans cette compétition, pensez-vous que la Côte d’Ivoire a des chances d’aller jusqu’au bout ? S.K : Bien sûr. Nous ne minimisons pas nos adversaires, loin de là. Par exemple, l’Egypte est une très belle équipe. Le porteur du n° 15, Marel Assem, est un bon joueur. Il marque beaucoup. C’est un battant. Il mérite bien sa place dans cette équipe. Il ne faut pas non plus négliger le Sénégal. Une chose est cependant certaine, nous avons des arguments pour aller jusqu’au bout. L’équipe va se bonifier au fil des matches. Entretien réalisé par Ephrem Touboui