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Sport Publié le 13 juillet 2022 | RFI

Tension entre le Mali et la Côte d’Ivoire: un règlement à l’amiable est-il encore possible?

© RFI
Tension entre le Mali et la Côte d’Ivoire: un règlement à l’amiable est-il encore possible?

Mardi soir, les autorités ivoiriennes se sont enfin exprimées officiellement sur le cas des 49 militaires ivoiriens arrêtés le 10 juillet à leur arrivée à l’aéroport de Bamako, accusés par les autorités maliennes d'être des mercenaires. Abidjan a livré sa version qui correspond à celle des Nations unies, même si une certaine dose de flou demeure.


Abidjan le dit clairement : les 49 hommes sont des militaires de l’armée régulière ivoirienne. Ils sont arrivés au Mali « dans le cadre des opérations des Éléments nationaux de soutien » en vertu d’une convention signée en juillet 2019, il y a trois ans, entre la Côte d’Ivoire et l’organisation des Nations unies.


Une version qui corrobore celle des Nations unies qui, par la voix de plusieurs responsables différents, avaient déjà précisé que ces 49 hommes ne faisaient pas partie du contingent ivoirien de casques bleus – ils ne sont pas membres de la Minusma – mais qu’ils relevaient bien de ce mécanisme NSE, en vertu duquel un pays contributeur de troupes peut apporter un soutien complémentaire à un contingent déployé au sein de la Mission.  


On notera quand même la déclaration hésitante d'un porte-parole des Nations unies à New York hier qui, s’il n’a pas démenti l’appartenance des 49 soldats ivoiriens à ce dispositif NSE, fréquent dans les opérations de maintien de la paix, n’a pas été en mesure de préciser ni leur rôle exact ni leur lien contractuel avec la société privée SAS, elle-même sous-traitante de la Minusma.


Un très haut responsable des Nations unies, à New York, a quant à lui affirmé à RFI, sous couvert d'anonymat, que les soldats ivoiriens n'étaient pas NSE. Des déclarations contradictoires et confuses qui, vu le contexte, renforcent le doute. Abidjan demande en tout cas à Bamako de libérer « sans délai » les militaires ivoiriens « injustement arrêtés ».


Des mercenaires pour Bamako

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