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Sport Publié le 24 juillet 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Handball / Après l’élection organisée par le Cno-Civ : La paix sera-t-elle de retour au sein ‘’de la petite balle’’ ?

© L’intelligent d’Abidjan
Handball / Après l’élection organisée par le Cno-Civ : La paix sera-t-elle de retour au sein ‘’de la petite balle’’ ?
Le handball ivoirien a depuis le dimanche 21 juillet un nouveau président, en la personne du Colonel-médecin, Ouéréga Joseph. Il a été élu à 100% des clubs présents à l’assemblée générale élective, organisée par le Comité nationale olympique de Côte d’Ivoire (Cno-Civ). Une élection qui logiquement devrait mettre fin à la longue crise qu’a connue le handball ivoirien. Car la légalité et la légitimité du médecin colonel, ne pourront être mises en cause au niveau de la Fédération internationale de handball et par la Confédération africaine de handball. Ces deux insistances internationales du handball ont suivi, à travers leur représentante, Mme Bouedji Kouassi, le déroulement du scrutin. Ouéréga Joseph aura-t-il la caution du ministère des Sports et loisirs ? Pourra-t-il ramener la paix au sein de la famille du handball ? Autant de questions qui restent pendantes. OB : « Il n’y a pas eu élection » Si pour l’heure le ministère en charge des sports et loisirs n’a ‘’pondu’’ aucune réaction, l’un des candidats, en l’occurrence, Ouattara Brahima (OB) a tenu à marquer son opposition face à ce qu’il a qualifié de mise entrain. «Il n’y a pas eu élection, c’est une mise entrain avant l’élection », dira Ouattara Brahima joint, le lundi 22 juillet 2013. Pour lui, le processus a été biaisé par le président du comité ad’hoc, Me Coulibaly Issiaka. «Le processus a été biaisé par Coulibaly Issiaka. Avec le général Lassana Palenfo nous avions convenu que chaque candidat, ait un représentant au sein du comité ad’hoc. Ce qui n’a pas été une réalité. C’est un problème de liste qui s’est posé en janvier dernier. Aujourd’hui encore, c’est un problème de liste qui se pose. En janvier nous nous sommes opposés sur une liste de 53, et cette fois l’on parle de 58. Nous n’avons pas été associés à l’élaboration de cette liste de 58 clubs votants. Nous n’avons pas arrêté d’un commun accord la liste électorale. Ce ne sont pas tous les clubs qui votent ; ce sont les statuts qui définissent les critères», accuse OB. Et d’enfoncer : «nous avons pris rendez vous avec Me Coulibaly Issiaka le lundi 22 juillet pour dissiper les zones d’ombres avant le déroulement du scrutin. J’ai été surpris de savoir le vendredi dernier que l’AGE devra avoir lieu le dimanche. Séance tenante, le candidat Berthe Abdallah et moi avions joint Me Coulibaly Issiaka qui nous a fait savoir que le rendez vous du lundi tenait et qu’il n’a pas été informé de la tenue de l’AGE. C’est lui qui a trompé tout le monde. Nous n’avons pas reçu de convocation formelle de la part du Cno-Civ ». Les adversaires du colonel Ouéréga Joseph, auraient souhaité que ce scrutin se déroule dans la transparence. Ce qui n’a pas été le cas, selon Ouattara Brahima. «Il ne faut pas faire comme les politiciens qui font des passages en force. Et ensuite ils parlent de réconciliation. Nous aurions souhaité que les choix se déroulent dans la transparence. Malheureusement non», a-t-il déploré. Répondant aux trois autres candidats, Me Coulibaly Issiaka dira : «Nous avons travaillé dans la transparence et dans la rigueur, à la lumière des textes de la fédération. Ce n’est pas le Cno-Civ, ni le comité ad’ hoc qui ont élu Monsieur Ouéréga à la tête de la Fihb. Encore moins la Cahb et l’Ihf. Ce sont les clubs. C’est donc la majorité qui s’est exprimée, puisque le quorum était atteint». Difficile réconciliation ! Malgré les récriminations de ses opposants, le candidat élu à la présidence de la Fédération ivoirienne de handball, le colonel Ouéréga Joseph a mis en mission les 41 clubs et centre de formation. « Allez vers les autres, présentez-leur votre pardon et pardonnez-leur, leurs fautes. Si nous voulons reconstruire notre discipline, il nous faut résolument œuvrer à la réconciliation de tous les acteurs. Je vais m’y atteler, et je vous demande de vous joindre à moi pour guérir ensemble le handball ivoirien», a laissé entendre Ouéréga Joseph. Qui sait que la tache ne sera pas aisée pour lui. «La tâche qui nous attend est immense. Pour aller au niveau international, nous devons d’abord faire la paix sur le plan local. Regardons tous, dans la même et bonne direction. Si notre objectif est de rehausser l’image du handball ivoirien, nous devons le bâtir ensemble», croit-il. Le président Ouéréga qui veut bâtir avec les autres rejette déjà le championnat organisé par le comité intérimaire. Et ce conformément à l’article 8 de l’Ihf. «Ceux qui ont organisé ces compétitions, l'ont fait pour éviter qu'ils (jeunes) soient désœuvrés. Les jeunes ne se sont pas sentis abandonnés, ce championnat a permis d'occuper sainement les jeunes. Cette compétition a servi de mise en jambes aux athlètes. Selon l'Article 8 des statuts de l'IHF, les champions sortis de ces compétitions ne sont pas reconnus », a clamé Ouréga Joseph sur les antennes de la RTI 1 le lundi dernier. Avec cette sortie du colonel et les déclarations de ses adversaires, ajouté au silence de la tutelle, la réconciliation semble être une vue de l’esprit. Le handball semble être sorti plus divisé que jamais de cette élection de dimanche dernier. K.Ange
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