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Sport Publié le 19 janvier 2012 | AFP

Deux ONG dénoncent la "corruption" entachant la préparation de la CAN

© AFP
Deux ONG dénoncent la "corruption" entachant la préparation de la CAN
PARIS - Les ONG One, confondée par le chanteur irlandais Bono, et EG Justice, dénoncent jeudi la "corruption" entourant la Coupe d`Afrique des nations (CAN), à deux jours de son ouverture, et demandent à l`Union européenne d`adopter des "lois de transparence" sur les investissements en Afrique. "Alors que les stars africaines des clubs de football européens s`apprêtent à participer à la CAN au Gabon et en Guinée équatoriale", les deux ONG "appellent l`UE à adopter rapidement de nouvelles règles qui forceraient les sociétés multinationales opérant en Guinée équatoriale à publier les paiements, en argent ou en nature, faits au gouvernement en contrepartie de l`exploitation du pétrole". Elles soulignent dans un communiqué que "grâce à ses réserves de pétrole, la Guinée équatoriale affiche le revenu par habitant le plus élevé d`Afrique". Mais alors que "des milliards d`euros ont été dépensés par le gouvernement pour bâtir des infrastructures destinées à impressionner les visiteurs étrangers et à divertir une petite élite locale, la majorité de la population n`a pas accès aux services de base". EG Justice, qui milite pour l`état de droit en Guinée équatoriale, estime notamment que "le secret d`Etat permet au gouvernement de dépenser l`argent à sa guise". "Au moins treize palaces présidentiels ont été construits à travers le pays, ce qui fait en moyenne un palais pour 54.000 habitants. Cela démontre un dédain choquant pour les besoins de la population ", relève-t-elle. Les deux ONG rappellent que "l`Union européenne a proposé en octobre dernier l`introduction d`une législation qui obligerait les sociétés gazières, minières, pétrolières et forestières à publier les détails de leurs opérations financières pour chaque projet dans chaque pays où elles interviennent". "La Guinée équatoriale démontre avec éclat pourquoi l`Europe doit adopter une loi pour obliger à la publication des sommes reçues par un gouvernement en échange de ses richesses naturelles", soulignent les ONG.
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